La laïcité a pour but essentiel et premier de garantir la liberté de conscience.
La religion est du domaine privé, et chacun peut être athée, agnostique ou croire.
La loi de 1905 complétée par la loi sur le port du voile notamment à l’école joue pleinement son rôle : elle garantit la place de la laïcité en France.
Or aujourd’hui, il existe d’autres atteintes à la liberté de conscience. Les médias audiovisuels se sont constitués en pouvoirs et en pouvoirs extrêmement influents. Ils influencent la politique, la société ; le psychisme individuel, l’imaginaire collectif. Ils ne se contentent pas de distraire – souvent -, d’informer, de cultiver - plus rarement -. Ils diffusent de multiples idéologies et celles-ci, en fait, ne sont soumises à aucun contrôle, voire à aucune limite.
Face à de telles contraintes sur la conscience, la loi de 1905 est sinon une ligne Maginot, du moins incapable de répondre au problème. Face aux médias audiovisuels, il est temps ; il est urgent de réfléchir à une nouvelle loi, qui s’ajouterait à celle de 1905 pour garantir la liberté de conscience.
Cette préoccupation n’est pas spécifiquement française. Sur cette base, il est possible de construire un nouvel espace européen de la laïcité et de démontrer que cette valeur a une vocation à l’universel et non une prétention française à vouloir l’imposer.
Je trouve que vous passez un peu vite sur les questions religieuses qui ne sont pas du tout réglées par les lois de 1905 ou celle sur le voile. Il suffit de regarder ce qui se passe au Vatican ( ordination de prétres intégristes) pour s'en convaincre.
En revanche vosu avez parfaitement raison de proposer une perspective européenne.
Rédigé par : René | 25 septembre 2007 à 22:51
l'idée générale est bonne , il n' ya qu'a voir la tyrannie des "marques" Dans les cours de récréation pour s'en apercevoir. je rappel un chiffre plutôt deux car un est contesté:1000 milliards de dollars ou 800 dépensés en 2003 dans le monde en publicité , les 200 qui sont contestés sont en "communication".de ce fait effectivement les médias dans une démocratie "capitaliste" sont propriétés d'intérêts particulier, et leurs objectifs à ces médias sont "parasités" par les intérêts particuliers de leurs propriétaire.Elles doivent informées, porter la parole, et ceci dans avec un impératif "survivre" ,elles doivent être honnêtes sous peines de voire leurs "clients" disparaitre.Et s'agissant d'honnêteté , les médias,ne sont pas les seules à porter le poids du "survivre ou mourir" car les médias portent aussi la parole des "autorités" que les démocraties capitaliste se sont donnés. Quelles soit politique , scientifique ,intellectuelle aux sens large ,ses autorités sont elles soumises aussi aux "survive ou mourir" , d'ailleurs je vous met un copier -coller d'un article (comme quoi) sur le sujet:
Aux Etats-Unis, une étude effectuée par B. Martinson, de la HealthPartners Research Foundation, et deux collègues de l’Université du Minnesota montre qu’un tiers des chercheurs interrogés "avoue avoir pris quelques libertés avec l’éthique professionnelle au cours de ces trois dernières années". Le dit questionnaire a été envoyé à 7760 chercheurs, tous financés par les Instituts Nationaux de Santé américains (National Institutes of Health - NIH). 3247 d’entre eux ont répondu. Selon les résultats obtenus, le plagiat ou la falsification de résultats ont été pratiqués par 2% des chercheurs, confirmant ainsi des études précédentes. L’autre résultat marquant de cette étude est que 15% des chercheurs ayant répondu admettent avoir modifié leur protocole de recherche, occulté des résultats sous la pression d’un bailleur de fonds ou encore écarté certaines données sur la seule impression qu’elles n’étaient pas assez précises. Une explication avancée par l’équipe de B. Martinson est la perception de certaines injustices dans la manière dont sont distribués les financements, qui expliquerait la tendance chez les scientifiques à moins bien respecter les règles établies. Mais, toujours selon les responsables de cette étude, la pression pour publier, étant partie intégrante des critères d’évaluation, joue un rôle certain. Pour rappel, des scientifiques du NIH avaient déjà fait l’objet de critique pourcause de dépendance financière à des entreprises privées les ayant conduit à falsifier ou taire des résultats expérimentaux.
Alors je dit OUI A UN ETAT LAÏC ,MAIS SANS DIEU DE SUBSTITUTION.
Rédigé par : Jacques Canevet | 21 octobre 2007 à 12:51